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REPONSE AU COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA PROVINCE NORD

Nous avons découvert indirectement le communiqué de presse du 28 mars 2019, de la Province Nord, à propos du refuge de l’AaaC. Celui-ci appelle plusieurs précisions.

Entre CHENIL et REFUGE

La première est un point de sémantique. La structure de l’AaaC n’est en aucune manière un « CHENIL ». Ce vocable désigne simplement un logement de chiens (chiens de meute, chiens en général).

Association loi 1901, à but non lucratif, l’AaaC œuvre pour le bien-être animal ; sa structure est un « REFUGE », terme désignant un lieu où l'on met en sûreté, à l’abri, en soins, pour échapper à un ennui ou à un danger qui menace.

Les animaux présents à l’AaaC ont été extraits de conditions de vie de grande misère pour être sauvés.

ARRETE PRECEDE DE PLUSIEURS CONTACTS DIFFICILES ?

Nous n’avons eu qu’une seule et unique visite de représentants de la Province Nord, Mr Pierre D., inspecteur des ICPE, ce fut le 23 janvier 2019.

Quelques jours auparavant, lors d’un appel téléphonique émanant de l’AaaC, celui-ci prétendit être en mesure, via une réunion ad-hoc, de régler aisément le conflit foncier de MONEO de début 2017, qui dure depuis plus de 2 ans… malgré nos nombreux contacts avec des responsables politiques et institutionnels, malgré l’émergence d’une quarantaine de conflits fonciers nouveaux chaque année (chiffres ADRAF) et souvent irrésolus après des décennies.

Nous avons alors pris les rodomontades peu réalistes de l’inspecteur, dont la fonction ne couvre pas les conflits fonciers, pour ce qu’elles sont.

Depuis la réception de cet arrêté, afin de nous conformer au mieux à ses exigences immédiates, nous avons adressé 2 courriers à l’inspecteur ICPE afin de clarifier les prescriptions techniques non formulées par celui-ci. AUCUN RETOUR. Lors d’une relance téléphonique faite le 27 mars 2019, à 10h44, celui-ci affirma qu’il ne répondra à aucune de nos demandes et que de toute façon, le site sera fermé.

L’arrêté a été décidé une semaine après une visite unique le 23 janvier 2019, alors que plus de 2 ans n’ont pas suffi à résoudre ni notre problème foncier, ni nos demandes d’échange de terres auprès de plusieurs instances.

LA PROVINCE NORD N’A JAMAIS DEMANDE L’EUTHANASIE DES ANIMAUX PRESENTS ?

Cet arrêté nous a donné 2 mois. Trouver en 2 mois SANS AIDE, ce que nous n’avons pas réussi en 2 ans, relève de l’impossible. Nous avons envoyé une demande de Recours Gracieux à la Province Nord, plus de temps étant nécessaire à la mise en œuvre de l’arrêté. Nous sommes toujours dans l’expectative d’un retour. Un refus implicite sera au-delà de l’ultimatum de l’arrêté.

Que fera la Province Nord à la fin de l’ultimatum pour les animaux présents ?

  • Nous accordera-t-elle un délai supplémentaire ? Une réponse à notre recours gracieux et une rencontre afin d’en préciser les contours sont nécessaires et urgents.
  • Va-t-elle donner des ordres pour le retrait par la force des animaux de l’association ?
  • Que deviendront ces animaux, sachant qu’aucune structure sur l’ensemble du Territoire ne peut les accueillir ?

Notre objectif fondamental est le bien-être animal ; nous ne ferons jamais de mal à nos pensionnaires. La mise en pratique de l’arrêté mènera inévitablement la Province Nord à faire appel au service d’une ou plusieurs fourrières (Koumac, Koné, etc.) et nous savons ce que réservent les fourrières à leurs captures : l’euthanasie !

Parmi les 3 possibilités envisageables aujourd’hui, seule la première sera gagnant-gagnant car elle résoudra les problèmes de voisinage et permettra notre relocalisation ailleurs. Les autres se termineront inévitablement par l’euthanasie massive de ces animaux sortis de la misère.

Nous sommes demandeurs de l’établissement d’un véritable échange constructif avec la Province Nord.

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