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les forces en présence : 3 gendarmes - opposants : 2 hommes, 2 femmes - le gérant, son sous-traitant

les forces en présence : 3 gendarmes - opposants : 2 hommes, 2 femmes - le gérant, son sous-traitant

Vendredi 20 janvier 2017

Nous vous avons raconté la journée du jeudi 19 janvier (par ici pour les détails) : journée de ''dialogue'' sous intimidation, mais dialogue !

Le lendemain et le lundi suivants, le ton change et les comportements dérapent.

Après 2 heures de défrichage le matin, nous avons eu la visite de monsieur Marcel MOEREO-SEE, lequel est aussi le président du Conseil des Anciens de la tribu de Monéo.

Nous nous étions rencontrés au Conseil précédent, mi-novembre et avions passé (entre lui et le gérant-propriétaire du terrain) l'accord suivant : nous ne faisions pas de travaux en décembre; le président s'engageait à nous faire part de l'avis du Conseil au plus tard fin décembre.

Début des travaux : 19 janvier; le gérant a respecté sa parole donnée et son engagement, le président du Conseil non. Très rapidement celui-ci s'échauffe, exige l'arrêt des travaux jusqu'à une date indéterminée du prochain conseil.

Ce président du conseil ne représentait pas le conseil, puisque la délibération n'a pas encore été faite; il a déclaré qu'il ne faisait pas partie des clans revendicateurs; il était donc là, à titre purement personnel...

  • Malgré l'utilisation d'arguments très convaincants : "J'm'en fous si c'est un terrain privé, ici vous êtes pas en France", "T'es propriétaire de quoi ? Ah, ah, tu sors d'où?", ''Tant que je serai ici, vous ne ferez pas votre projet !!'',
  • malgré l'outrecuidance du gérant qui lui demanda "Pourquoi?"
  • malgré la réponse de monsieur Marcel MOEREO-SEE : "Parce que c'est moi qui l'a décidé comme ça!"

Le gérant-propriétaire a décidé de continuer les travaux !

Monsieur Marcel MOEREO-SEE tenta alors des arguments de plus haute volée : "j'vais te couper [les parties dites sensibles (*)] et te laisser sécher au soleil"; il procéda ensuite à un rapprochement kinesthésique d'une main sur le visage du gérant (en bref, une baffe, quoi!). Mais il revint très vite à un style plus convivial, les gendarmes venant d'arriver sur le terrain.

Cet homme arrivé seulement avec son épouse, fut très vite renforcé par une équipe d'un homme (celui de la veille) et de deux femmes (aussi présentes la veille). Les travaux étaient alors bloqués par une troupe nombreuse d'au moins 2 hommes et 2 femmes.

Les 3 gendarmes ont déclaré au gérant-propriétaire, être venus en mission de médiation, que le nombre était en leur défaveur et donc qu'ils ne pouvaient s'engager dans une autre voie, au cas où le gérant-propriétaire eut demandé l'expulsion des sans-droits ni titre de sa propriété.

L'un des gendarmes, ayant visiblement de bonnes connaissances en psychologie, expliqua au gérant-propriétaire, la grandeur d'âme à laquelle il arriverait, s'il acceptait les conditions de son agresseur, c'est à dire d'arrêter les travaux et d'attendre le bon vouloir de ce monsieur, pour une date non contractuelle.

Très obtus et à la comprenette difficile, le gérant-propriétaire refusa l'excellente idée du gendarme en prétextant qu'il n'appliquait "gagnant-gagnant" que si son interlocuteur jouait avec les mêmes règles (en gros, il dit qu'il refusait parce qu'il ne voulait pas se faire baiser dans ce coup-là!).

Les travaux restèrent donc bloqués ce jour-là, vendredi 20 janvier 2017 !!

(*) : bien sur il utilisa ce mot très galvaudé de couilles

1. le bloqueur (à gauche) en cours d'intimidation du chauffeur d'engin (même tribu !) le vendredi 20 janvier

1. le bloqueur (à gauche) en cours d'intimidation du chauffeur d'engin (même tribu !) le vendredi 20 janvier

Blocage débloqué - mais violence à proximité

Le lundi suivant, 23 janvier 2017, le gérant-propriétaire était de retour sur son terrain à 7h30. Il attendait son sous-traitant défricheur.

Le squatteur du terrain, en procédure d'expulsion longue durée et grand agitateur, prévint immédiatement ses acolytes de sa venue. Un groupement d'intimidation se mit en place sur la route, de 2 personnes, puis 8, puis une douzaine.

Entretemps, le sous-traitant reçut un sms de menace : sa pelle sera brûlée s'il continue ! (voir ci-dessous). Ce dernier attendit l'arrivée des gendarmes, appelés par le gérant-propriétaire pour démarrer le chantier.

3 gendarmes arrivèrent, dont le Commandant de brigade (CB) de Ponérihouen. Celui-ci tenta une (nouvelle) médiation entre le leader Marcel MOEREO-SEE et le gérant-propriétaire.

Marcel MOEREO-SEE dit notamment :

  • " y aura toujours des soucis demain et après-demain",
  • " les clans revendicateurs lui ont fait des propositions, je sais pas maintenant c’est entre eux, ça je sais pas !" (il s'agit de la proposition du 19 janvier !!)
  • "continuez à faire ce que vous avez à faire ! vous ferez jamais votre projet !"
  • "courage monsieur, vous me trouverez au bout !!"

Ce personnage dérapa de plus en plus dans l'intimidation, menaça le sous-traitant, devant le CB qui apparemment n'entendait plus ses propos à ce moment-là (surdité contrôlée !).

 

le gérant-propriétaire

lundi 23 janvier : SMS reçu par le sous-traitant- des menaces ! une partie du piquet d'intimidation (8 à ce moment là, puis 12) avant l'arrivée des gendarmes
lundi 23 janvier : SMS reçu par le sous-traitant- des menaces ! une partie du piquet d'intimidation (8 à ce moment là, puis 12) avant l'arrivée des gendarmes

lundi 23 janvier : SMS reçu par le sous-traitant- des menaces ! une partie du piquet d'intimidation (8 à ce moment là, puis 12) avant l'arrivée des gendarmes

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