Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les Faits

Comme nous l’avons déjà expliqué récemment, nous avons acheté notre terrain de MONEO dans le strict respect des règlementations calédoniennes. A la signature du compromis de vente, le notaire a transmis le dossier à l’ADRAF.

Nous n’avons jamais eu, à aucun moment, la moindre suggestion, proposition, recommandation, de prendre contact avec cet organisme, l’ADRAF, pour en savoir ‘’PLUS (?)’’. Nous n’avons jamais eu de cet organisme le moindre avertissement, le moindre message nous indiquant que des risques de revendication foncière pouvaient être liés à ce terrain.

Le seul retour de cet organisme d’Etat, l’ADRAF, fut : ‘’pas de préemption’’, le 4 avril 2014.

Nous avons donc conclu cet achat de terrain en toute confiance.

En mai 2015, la réception d’une copie d’un courrier de revendication provenant de trois clans (GOYE, GOROBOEDO, POREMPOEA) fut une grande surprise. Nous avons alors rencontré le responsable local de l’ADRAF, basé à Poindimié ; Monsieur Carl FISDIEPAS. Son retour fut explicite : ‘’il n’y a pas de revendication légitime.’’

Nous ne le sûmes qu’en 2017, cela couvrait aussi deux revendications différentes de membres de la famille FAVIER, métisses de droit commun.

Notre bon droit conforté, nous en sommes resté là !

Puis plus rien ne se passe, jusqu’à ce que nous démarrions les travaux fin janvier 2017, jusqu’à ce que notre chantier soit bloqué dès le 2e jour d’activité (les détails par ici !)

Ces dernières semaines, nous avons alors rencontré plusieurs personnes de l’ADRAF afin de comprendre. Nous avons rencontré dans l’ordre, Monsieur Carl FISDIEPAS (chef d'antenne), Monsieur Gérard POADJA (administrateur ADRAF), Monsieur Jean-François NOSMAS (directeur de l’ADRAF), Monsieur Nicolas METZDORF (administrateur de l’ADRAF).

respectivement : JF NOSMAS (directeur) - G POADJA (administrateur) - N METZDORF (administrateur)respectivement : JF NOSMAS (directeur) - G POADJA (administrateur) - N METZDORF (administrateur)respectivement : JF NOSMAS (directeur) - G POADJA (administrateur) - N METZDORF (administrateur)

respectivement : JF NOSMAS (directeur) - G POADJA (administrateur) - N METZDORF (administrateur)

Nous avons compris…

Premier point : cela concerne la ‘’légitimité’’ d’une revendication, vue par l’ADRAF.

Pour cet organisme, une revendication ne sera légitime que s’il y a un consensus absolu ! Les familles, les clans, la tribu, les voisins, tout le monde doit être d’accord, sinon, ce n’est pas légitime !

Deuxième point : L’ADRAF préemptera uniquement dans ce cas-là de légitimité ! sinon le terrain lui resterait sur les bras (en ‘’stock’’).

Troisième point : il n’y a aucun ‘’contrôle’’ de la qualité des revendicateurs, il suffit qu’eux-mêmes et leurs voisins soient tous d’accord pour avaliser une nouvelle vérité foncière et coutumière.

Quatrième point : le chef d'antenne fournit en interne ADRAF, toutes les informations dont il dispose à son Bureau de Nouméa. Le seul retour au notaire, fortement censuré (préemption oui/non), provient de ce Bureau.

Cinquième point : la procédure d’information à l’acheteur a été sévèrement restreinte il y a des années car des propriétaires se sont plaints du risque de perdre une vente (si trop d’informations arrivent à l’acheteur potentiel).

Lettre de M. NOSMAS : un exemple de langue de bois (en retour à nos questions très claires)
Lettre de M. NOSMAS : un exemple de langue de bois (en retour à nos questions très claires)
Lettre de M. NOSMAS : un exemple de langue de bois (en retour à nos questions très claires)

Lettre de M. NOSMAS : un exemple de langue de bois (en retour à nos questions très claires)

Notre conclusion

Les services de l’ADRAF ont une bonne connaissance du foncier et des populations présentes. Eux seuls sont à même de fournir une information pertinente à propos des revendications foncières.

Propos du directeur de l’ADRAF en mars 2017 : « Sur votre zone, On sait qu’il y a des revendications. Les légitimités sont très difficiles à obtenir sur toute la vallée. »

 

Ces informations sont délibérément cachées à l’acheteur potentiel d’un terrain au prétexte de ne pas vouloir pénaliser le propriétaire vendeur !

L’ACHETEUR EST DONC VOLONTAIREMENT TROMPE PAR L’ADRAF, dans le seul but de permettre à des personnes peu scrupuleuses de se débarrasser de terrains invendables.

___________________________________________

ADRAF organisme de l’Etat Français … Décolonisation ou «largage programmé (*)» ?

Nous avons trouvé particulièrement cynique ces constats entendus d’un administrateur de l’ADRAF :

« C’est parfois des pertes pour l'acquéreur »

« Il y a d'autres situations où les pauvres [acquéreurs] ne peuvent même plus physiquement accéder à leur propriété »

 

Le directeur de l’ADRAF nous tint les propos suivants : « À côté de la tribu de MONEO, un terrain est en stock depuis 1985, par absence de consensus. Ce sont les mêmes personnes, et toujours les mêmes, que dans votre cas. Tant que ces questions-là ne sont pas résolues, Il n‘est pas question qu’on rachète un terrain de MONEO. »

Et il suggérait un quart d’heure plus tard, la remise en vente de notre terrain !

 

(*) : propos tenus par Jean-Jacques BROT, Haut-Commissaire de la Nouvelle Calédonie, le 21 juillet 2014 (suivre ce lien)

Pour plus d'informations sur l'ADRAF

interview de Jean-François NOSMAS en avril 2013 : suivez le lien !

POUR QUI ROULE L’ADRAF ?
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :